ASSAINISSEMENT COLLECTIF OU NON COLLECTIF

Il existe deux types d’assainissement :

L’assainissement collectif

Avec l’assainissement collectif (communément appelé tout à l’égoût), c’est la collectivité qui prend en charge la réalisation et l’entretien du réseau de collecte des eaux usées ainsi que de la station d’épuration qui traite les effluents. Ce service n’est pas pour autant « gratuit » pour ses usagers. Le coût de ces installations, déduction faite des subventions obtenues, est réparti sur l’ensemble des usagers par une redevance applicable sur chaque m3 d’eau potable consommé. La facture d’eau est donc plus élevée pour les usagers de ce service.
De plus, le raccordement de l’habitation au réseau collectif (situé sur le domaine public) est entièrement à la charge du propriétaire.

Peut-on faire de l’assainissement collectif partout ?

Non…
Les habitations dispersées à la campagne engendreraient des coûts d’investissement et de fonctionnement (longueur très importante de réseau pour peu d’habitations) insupportables pour les collectivités qui devraient les répercuter sur les consommateurs. C’est pour cela que l’assainissement non collectif existe…

La législation indique que tout immeuble doit être raccordé au réseau d’assainissement collectif ou être doté d’un assainissement individuel.

L’assainissement non collectif

Avec l’assainissement non collectif, le traitement des eaux usées de l’habitation s’effectue dans le terrain du propriétaire, à sa charge, dimensionné en fonction de son habitation. Le propriétaire doit par la suite, le maintenir en bon état de fonctionnement.

Définition d’un assainissement non collectif

On appelle « assainissement non collectif » tout système de collecte et de traitement des eaux usées domestiques non raccordé au réseau public d’assainissement collectif. En pratique, il s’agit d’ouvrages de prétraitement d’une part (collectant les eaux ménagères et les eaux vannes : fosse septique, bac dégraisseur, fosse toutes eaux…) épurant 30% de la pollution et d’une filière de traitement de l’autre part (traitant les 70 % de pollution restant : épandage, filtre…). Selon l’ancienneté de votre installation, les ouvrages peuvent être différents, mais l’assainissement doit respecter ces 2 étapes : prétraitement + traitement.